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Prends-tu vraiment le temps de profiter de la vie?

  • Photo du rédacteur: Nadège Nicolas
    Nadège Nicolas
  • 15 juin
  • 4 min de lecture

Chère lectrice, cher lecteur,

Je suis vraiment ravie de te retrouver.

On dit souvent que la pleine conscience est un bel outil ...en théorie. Mais que vaut-elle quand la vie vient vraiment nous bousculer.

Cette semaine, j'ai été mise à l'épreuve. Je me suis rendue compte à quel point cette pratique pouvait m'aider à transcender des phases de vie. Mais surtout, j'ai mesuré la préciosité de la vie.

Et toi, as-tu conscience qu'il n'y a pas une seconde à perdre pour vivre pleinement ?

Mardi dernier

Je rentrais au bureau avec trois collègues après une matinée de formation en communication non-violente. Cette matinée avait été riche, joviale. L'ambiance était détendue. Nous discutions à bâtons rompus quand nous sommes arrivés en face du tramway.

Le tram était à quai. Aussi, ai-je proposé que nous essayions de le prendre. J'ai un peu couru et ai réussi à monter dedans, ce qui, malheureusement, n'a pas été le cas de mes collègues. Voyant cela, je me suis dit que je descendrai à la prochaine station pour les attendre. Mais soudain, la femme en face de moi s'est mise à hurler : une femme était traînée par terre par le tramway....cette femme, c'était ma collègue.

J'ai aussitôt activé le signal d'alarme pour que le tramway s'arrête et j'ai vu que ma collègue n'était plus accrochée au tramway mais gisait au sol. Je n'ai pas pu la rejoindre immédiatement, le chauffeur ayant pour consigne de poursuivre jusqu'à la station suivante pour s'arrêter. J'ai donc attendu le tram pour pouvoir la rejoindre. J'étais figée, me sentais impuissante.

Heureusement, mes deux autres collègues étaient avec elle. Elle était saine et sauve. Elle portait des traces de brûlures, avait eu la peur de sa vie mais était vivante et c'est tout ce qui m'importait. Les pompiers sont arrivés rapidement et l'ont transportée à l'hôpital. Je te rassure : tout va bien pour elle, en tout cas physiquement.


Une fois l'adrénaline redescendue, j'ai dû affronter tout ce qui montait en moi :

  • la culpabilité : pourquoi avais-je couru pour monter dans le tramway

  • l'impuissance : je me remémorais la scène et me sentais impuissante

  • la peur : je ne voulais plus remonter dans un tramway de toute ma vie...

Finalement, je suis rentrée chez moi. J'ai choisi de me reposer et de ne pas fuir ce qui était présent et montait graduellement en moi. Je me suis installée dans mon transat sur le balcon et j'ai médité.

J'ai écouté mon corps notamment ce mal au plexus solaire qui arrivait tout doucement, le nœud à la gorge. J'ai surtout accueilli chaque émotion sans les juger mais en reprenant ma responsabilité et en les repositionnant à leur juste place :

  • ma culpabilité : oui j'ai couru mais n'ai forcé personne à me suivre. Je ne suis pas responsable des décisions des autres.

  • mon impuissance : j'ai activé le signal d'alarme : j'ai fait la seule chose que je pouvais faire dans l'instant.

  • ma peur : elle est là. Je la comprends. Mais je choisis de ne pas la laisser guider ma vie. Aussi, j'ai décidé de remonter dans un tramway dès que possible (la semaine prochaine normalement).

Et à travers tout ça, j’ai compris une chose essentielle : j’ai fait de mon mieux, avec tout ce que j’avais en moi à ce moment-là. Et ça… c’est déjà beaucoup.



La veille, j'avais assisté au premier masterclass Ubuntu de François Lemay. Il disait avec humour qu'il n'avait pas été assez c.n pour croire toutes les pensées qui lui venaient dans les derniers temps. Dans cette situation, je me suis dit exactement la même chose : je ne vais quand même pas être assez con.e pour laisser ces pensées me gâcher la vie. Alors, j'ai fait un tri et choisi de conserver celles qui me soutiennent. J'ai laissé les autres filer.


Aujourd'hui, je mesure l'impact de la pleine conscience intégrative sur ma vie (si tu ne l'as pas lu, j'en parle dans mon post de la semaine dernière : https://www.lestribulationsdenana.com/post/pleine-conscience-regarder-autrement). J


Au-delà de cette réflexion, je me suis aussi rendue compte qu'il est vraiment capital de profiter de la vie. Chaque instant compte.

Nous ne sommes pas éternels et nous ne connaissons pas le crédit de vie dont nous disposons. Nous avons souvent tendance à penser qu'on a le temps. En une fraction de seconde, tout peut basculer. Rien n'est garanti.

On oublie souvent que le seul vrai luxe dont on dispose, c'est de profiter de l'instant présent. D'être ici et maintenant.

Alors, je te le dis comme à un(e) ami(e) : Ne remets pas à demain tes élans du cœur, tes élans de vie. Aime, danse sous la pluie, remercie les gens qui comptent pour toi. Respire. Pleure si tu en ressens le besoin. Ris aussi.

Fais de chaque instant un moment vivant. Et surtout

ENJOY YOUR LIFE

Avec tout mon amour,

Nana



POUR ALLER PLUS LOIN :

Livres :

  • Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n''en as qu'une - Raphaëlle Giordano

  • Le jour où j'ai appris à vivre - Laurent Gounelle

  • Les cinq regrets des personnes en fin de vie - Bronnie Ware

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