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Et toi, tu t'accroches à quoi sans t'en rendre compte?

  • Photo du rédacteur: Nadège Nicolas
    Nadège Nicolas
  • 28 sept.
  • 5 min de lecture

Aloha chère lectrice, cher lecteur,


J'espère te trouver en pleine forme en cette fin septembre, au moment où l'automne débarque avec ses feuilles mortes, ses journées qui raccourcissent ....et le retour des plaids chauds (beaucoup trop vite à mon goût😁!).

Le changement de saison, la nature le vit tranquillou : elle se dépouille, elle s'adapte et ne se morfond pas dans son canapé parce que l'été est parti.

Toi, en revanche, fais-tu parti de la team "vivement juin prochain"? Et oui, parce que nous, en tant qu'être humain, nous avons ce super-pouvoir (un peu nul, avouons-le) : on peut râler, rejeter, s'accrocher coûte que coûte. En clair, on a du mal à danser avec le mouvement.

Mais c'est là que c'est intéressant (déjà parce que ça me permet d'écrire ce post aujourd'hui, non je plaisante 😉) : derrière ces petites réactions banales (rejeter l'automne, regretter la chaleur, vouloir rester en été), se cachent des poisons très puissants.

Je t'explique tout ci-dessous. Tu me suis?


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☠️ Les trois poisons (mais pas ceux que tu crois)

Non, je ne vais pas te parler de cyanure, d’arsenic ou de curare 😁. Ceux dont je vais te parler sont plus subtils, plus vicieux et beaucoup plus présents dans notre quotidien. La philosophie bouddhiste les connait depuis longtemps :

  • l'addiction : c'est ton koala accroché à l'arbre (oui je suis allée dans un zoo récemment et j'ai vu ce que ça donnait😁). Tu veux que telle situation perdure : ta paix, ton sommeil, ton couple, ton confort...Bref, tu ne veux rien lâcher.

  • l'aversion : c'est quand tu dis "non, non et non" à une situation : tu refuses ce qui te dérange : le bruit, la pluie, une critique, un divorce, une maladie, un imprévu ...Tu voudrais pouvoir tout balayer d'un revers de main.

  • l'ignorance : la plus perfide ! C'est quand tu t'imagines que les choses vont rester telles qu'elles sont. Par exemple, tu es persuadé(e) que ton enfant restera ad vitam aeternam un bébé (non non t'inquiète, tu auras aussi le droit au claquement de portes😀).


👉Ces trois états ont un point en commun : ils peuvent vraiment nous causer de grandes souffrances car nous souhaitons autre chose que ce que la vie nous propose.

Et sais-tu qui se cache derrière tout cela ? Si tu as répondu "notre égo", bravo tu as gagné!


🎭 L’ego, ce metteur en scène dramatique

Ah notre cher égo! Il est toujours là, bien présent, en coulisse, prêt à faire une représentation.

C’est lui qui veut posséder, contrôler, repousser. C’est lui qui s’accroche à ce qu’il aime, s’indigne de ce qu’il n’aime pas, et refuse de voir que tout change.

Il alimente ces 3 trois poisons :

  • l'égo veut posséder parce qu'il se construit autour de l'idée qu'il est très important de posséder des objets, une personne, un statut... parce que ça le rassure : il se sent en sécurité. Exemple : vouloir retenir ton conjoint, vouloir garder tes enfants à tes côtés, chercher à prolonger un week-end parfait (et là je sais de quoi je parle avec mon week-end à Lyon et ma belle communauté Ubuntu 😉).

  • l'égo veut repousser : parce que tout ce qui le dérange est considéré comme une menace et il va repousser "l'ennemi", le rejeter, le fuir, critiquer, s'énerver...Par exemple, une remarque désagréable devient vite une affaire personnelle et hop, il va se mettre en colère et se défendre voire agresser.

  • l'égo veut perdurer : et oui, il ne veut surtout pas mourir donc il refuse l'impermanence. Il s'invente des histoires : "ça sera toujours comme ça". Par exemple, croire que notre vie de famille ne changera pas. La réalité se chargera de nous rappeler que la vie est en constante évolution.

Mais, bonne nouvelle : l'égo n'est pas "méchant". En fait, c'est simplement un mécanisme de survie qui n'a qu'une idée en tête : te protéger. Mais en faisant cela, il te fait goûter régulièrement aux trois poisons et t'enferme dedans.

Et toi, quel est le poison qui te fait le plus souffrir?


🔄 Le cercle vicieux des résistances

Plus tu résistes à ce qui arrive, plus tu souffres :

  • plus tu t'attaches (à quelqu'un ou à quelque chose), plus tu souffres quand ça change : n'as-tu jamais eu une copine qui pensait que sa vie allait s'arrêter parce que son chéri venait de la quitter ? (bon depuis elle a retrouvé chaussure à son pied 😉)

  • plus tu rejettes ce qui t'arrive, plus tu rigidifies ta vie : combien de fois, quand j'étais étudiante, je me suis énervée après mes voisins fêtards car je ne rêvais que d'une chose : dormir! Résultat : eux faisaient la fête et moi la tête 😉

  • plus tu résistes au changement, plus la réalité te heurte. C'est quand tu crois que tu seras heureux quand tu auras une maison et au final tu te rends compte que ça ne te suffit pas 😉.

Comme le dit Eckhart Tolle :

« Résister à ce qui est, c’est s’enfermer dans la souffrance. Accueillir le moment présent, c’est trouver la paix. »

🛒 La voie du détachement (ou comment gérer son ego en crise au supermarché)

Alors que faire pour se sortir de ces poisons, vas-tu me demander? Et bien grâce au détachement, te répondrais-je!

Mais quand je parle de détachement, je ne parle pas de devenir une personne sans cœur, sans émotions.

Le détachement, c’est plutôt imaginer ton ego comme un enfant capricieux dans un supermarché.

  • Il veut posséder (des bonbons bien sûr).

  • Il rejette (les épinards que tu lui proposes).

  • Il croit que sa vie entière dépendra de ce paquet de bonbons.

Résultat ? Il hurle, il tape du pied, il s’allonge par terre. Et toi, tu es là, avec ton caddie, en sueur.

Le détachement, ce n'est pas céder à son caprice, ni l'attacher au rayon charcuterie (non non😀). C'est garder son calme, sourire et avancer avec ton caddie malgré la crise car cela aussi changera.

Comme le dit si bien Matthieu Ricard :

« Le détachement ne consiste pas à se priver, mais à ne pas être esclave de ce à quoi nous nous attachons. »

En résumé, tu peux :

  • observer ton égo quand il réclame, rejette ou vit dans l'illusion

  • ne pas te battre avec mais ne pas non plus te laisser marcher dessus

  • accepter qu'il fasse un peu de bruit mais le ramener en douceur au silence.


🌸 Conclusion

En résumé, ce n'est pas la vie qui te fait souffrir mais ton égo qui s'accroche, qui refuse ou qui rejette le changement.

Si tu veux t'amuser, prends un carnet et note :

  • ce à quoi tu es accro

  • ce que tu rejettes

  • ce que tu voudrais figer pour toujours.

Cela te permettra de voir les petits caprices de ton égo (et peut-être même de sourire en les identifiant😉).

Parce qu’au fond, l’ego, c’est un peu comme un voisin bruyant qu’on ne peut pas virer. Autant apprendre à danser avec lui plutôt que s'énerver après toutes les semaines.

Alors, la prochaine fois que ton égo te fera sa crise au rayon bonbons, je te propose de respirer, de garder ton caddie en main… et de te rappeler que tout ça n’est qu’un grand jeu!

ENJOY YOUR LIFE


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Avec tout mon amour,

Nana


POUR ALLER PLUS LOIN :

Livres :

  • "Les quatre accords toltèques" de Don Miguel Ruiz dans lequel tu trouveras des moyens pour te libérer des croyances limitantes et arrêter de souffrir inutilement en apprenant à mieux communiquer avec soi et les autres.

  • "La maîtrise de l'amour" du même auteur : Un livre pour comprendre nos dépendances affectives et apprendre à aimer de manière inconditionnelle, sans attachement ni peur de perdre.

  • "Aimer ce qui est" de Byron Katie : livre qui te permet de travailler sur tes pensées et donc l'égo.



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