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Et si tu te laissais respirer ? Reprendre le pouvoir sur ton temps et ton bien-être.

  • Photo du rédacteur: Nadège Nicolas
    Nadège Nicolas
  • 21 mars
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 26 avr.

Chère lectrice, cher lecteur,

J'espère te retrouver en pleine forme après cette belle semaine. Aujourd'hui, j'ai à cœur de te partager une expérience de vie qui te parlera peut-être et, je l'espère, t'aidera dans ton travail sur toi.

Je ne sais pas si tu as remarqué la relation que nous avons au temps. Certes, cette relation est toute personnelle mais je suis sûre que de nombreuses personnes, peut-être plus des femmes, se reconnaîtront dans mon histoire.


Affiche vintage avec une montre à gousset stylisée et l'inscription "I have no time", symbolisant le manque de temps et la pression du quotidien.

Tout a commencé (oui j'ai hésité avec "il était une fois" mais je me suis dit que ça ferait trop😁), il y a quelques week-ends. Oh, cela a commencé bien avant mais je n'ai été en capacité de comprendre ce qui se tramait vraiment que voici deux semaines.

Chaque samedi matin, avant même d'ouvrir les yeux, mon cerveau était déjà en mode to-do list infernale : courses, lessives, activités de mon fils, obligations administratives...). Et bien sûr cette foutue impression que je n'aurais jamais assez de temps pour tout faire.

Résultat? Je me levais déjà d'une humeur exécrable. J'étais irritée par tout : la lessive pas lancée, la poussière sur les meubles, les choses qui trainaient dans la cuisine et la salle à manger... Je me mettais alors en mode tornade : laver, ranger, nettoyer tout en pestant contre la terre entière y compris le chien qui perd ses poils (franchement, il pourrait faire un effort 😁).

Et là, le summum : mon conjoint posé sur le canapé, absorbé par son téléphone et mon fils rivé à sa tablette. Ca a suffi à déclencher un flot de reproches à leur égard : "pourquoi est-ce que je dois tout faire dans la maison", "je t'ai déjà demandé dix fois de ranger tes affaires".

Bref, un cocktail explosif de stress, de frustration et d'énervement ... avant même d'avoir pris mon petit-déjeuner!

Au final, je n'ai rien apprécié de la journée. Je me suis juste mis une pression énorme qui m'a générée une boule au niveau du plexus solaire!

Et comme j'aime bien répéter les mêmes erreurs plusieurs fois avant de comprendre, j'ai recommencé pendant deux ou trois week-ends de suite (oui tant qu'à se faire du mal, autant bien planter le couteau😁).

Je plaisante en l'écrivant mais sur le moment j'étais vraiment prise dans mon mental, en mode pilote automatique, avec de nombreuses injonctions : "il faut", "je dois"... Tu sais, toutes ces injonctions qui te pourrissent la vie au quotidien et auquel nous donnons un blanc-seing.

Au final, le week-end dernier, alors qu'il était à deux doigts de me proposer le même scénario, j'ai dit stop à mon mental. Il était parti pour m'embarquer dans la même direction mais il n'en était pas question. Je reprenais mes droits et ai décidé de ne pas donner crédit à cette petite voix qui me disait : "tu as vu tout ce que tu as à faire encore aujourd'hui", "tu ne vas pas pouvoir te reposer et faire ce que tu veux pour toi", "tu as ça et ça à faire", "le réconfort vient après l'effort"...

J'ai décidé de faire une méditation et à l'issue, je me suis sentie sereine. Je me suis rappelée que c'était moi qui avais le pouvoir de choisir ce que je voulais et je ne souhaitais vraiment pas une réplique des précédents week-ends. Ce week-end-là, mon mental était prêt à m'embarquer dans le même scénario catastrophe. Mais cette fois, j'ai dit STOP.

J'ai pris une grande respiration et une évidence m'a frappée : personne ne m'imposait ce stress. Personne ne m'obligeait à courir dans tous les sens. Je me mettais toute seule ce fardeau sur les épaules. Il était donc temps d'arrêter d'être mon propre tyran. Il était temps de me choisir. Ma méditation m'a fait du bien et m'a permis de me lever tranquillement. J'ai décidé d'être pleinement concentrée sur mon petit-déjeuner et rien d'autre. Stop au multitasking ! Je l'ai préparé tranquillement et l'ai dégusté lentement les yeux perdus dans le ciel ensoleillé, regardant les oiseaux passer. J'ai même pris le temps de me poser sur le canapé en mode chill pour savourer ma tasse de thé😍.

J'ai compris plusieurs choses :

👉je n'ai pas besoin d'être parfaite

👉j'étais trop dans la performance

👉j'avais besoin d'être présente : pour moi, pour ma famille aussi car mon stress détériore l'ambiance au sein du foyer familial, et surtout pour ce qui compte vraiment pour moi.

Rien n'avait changé autour de moi. L'appartement n'était pas miraculeusement rangé. Mon fils jouait toujours à sa tablette ... mais tout avait changé en moi :

⭐Mon esprit était calme.

⭐Mon corps était détendu.

⭐Et surtout, j'étais là. Présente. Pleinement.

J'étais passée du mode "faire" au mode "être", me demandant "pourquoi n'ai-je pas fait ça plus tôt"?

La pratique de la pleine conscience m'a rappelée qu'il était important pour moi de me donner la permission d'exister pleinement, ici et maintenant, sans me laisser happer par l'urgence de tout et n'importe quoi.


Aujourd'hui, je m'engage à me choisir jour après jour. Ce n'est pas un signe d'égoïsme de se choisir, juste une marque de respect envers soi. Mon conjoint l'a très bien compris et c'est sans doute pour cela qu'il se permet plus de choses.

Alors, je choisis :

  • de commencer mes journées en douceur

  • d'accepter que l'appartement ne sera pas toujours parfaitement propre (je n'ai pas besoin d'avoir un appartement témoin)

  • de relâcher la pression qui m'éloigne de la sérénité du moment présent.

Se choisir ne devrait jamais être une récompense. Je pensais l'inverse à force d'avoir été bercée par "après l'effort, le réconfort" que j'ai toujours interprété comme "tu ne peux avoir du réconfort qu'après un effort". J'ai souvent entendu aussi "fais les choses avant, tu te reposeras ensuite". J'ai donc toujours considéré que prendre son temps était un luxe, quelque chose que je pourrais m'accorder une fois que tout serait fait. C'était une erreur : se choisir est une nécessité pour mieux vivre! C'est un choix intentionnel.

Alors comment se choisir? Concrètement, tu peux :

  • écouter ton tambour intérieur : quand il s'emballe, ce n'est jamais bon signe. Prend un instant pour te demander comment tu te sens vraiment? Si tu te sens fatiguée, stressée, énervée, c'est le signe qu'il faut que tu t'écoutes

  • t'autoriser à faire des pauses sans culpabiliser : des pauses pour méditer, pour respirer, boire un thé ou un café, lire ne serait-ce que 10 minutes. Ces pauses sont nécessaires y compris au travail.

  • dire non tout simplement à toutes ces injonctions de ton mental : apprends à l'écouter, à voir le discours que tu te tiens intérieurement. C'est très enrichissant. Tu peux aussi dire non aux sollicitations des autres qui viennent drainer ton énergie

  • ralentir volontairement : manger plus lentement, marcher plus lentement... Manger plus lentement est mon plaisir du moment. Ensuite, mon objectif sera de marcher plus lentement le week-end😃


Et toi, quand as-tu pris un vrai moment pour toi, sans culpabilité?

Si tu te rends comptes que ça fait trop longtemps, alors pourquoi pas maintenant? Respires, ralentis, sois juste présent(e) et


ENJOY YOUR LIFE


Avec tout mon amour,

Nana


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